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L'évolution du flash en photographieLa durée d'exposition en photographie était, au milieu du XIXème siècle, était de l’ordre de 30 secondes. L’éclairage de la zone de prise était assuré, par une fenêtre ou encore par la réflexion de miroirs. Le sujet photographié était assis devant un fond uni. L'inflammation d'un fil de magnésium, découverte à l’époque, permettait la production d’un éclair de lumière très intense, accompagné, malheureusement, par le dégagement d’énorme quantité de fumée très épaisse et d’une explosion qui s’est avérée parfois dangereuse, les accidents survenus et qui étaient d’une certaine gravité en témoignent. En 1860 et grâce à cette technique, le photographe français Nadar (1820-1910) a pu réaliser son reportage sur les catacombes de Paris. En 1887 et pour limiter les risques qu’engendraient les explosions d’une part et réduire les durées d'exposition d’autre part, deux chimistes allemands Adolf Mieetke et Johannes Gaedicke, mettent au point un mélange explosif fait de magnésium, de chlorate de potassium et de sulfure d’ammonium qu’ils bâtissaient "Poudre à éclairs ». L’utilisation de cette "Poudre à éclairs” a permis de mettre aux point divers systèmes, tel que les lampes flash, de Kodak, qui s'allumaient à partir d'une flamme, ou encore le plateau sur lequel était déposé de la poudre à éclairs qui était enflammée à partir d'un pistolet à gaz que proposait Agfa. Toutefois, la manipulation de ladite "poudre à éclairs" restait toujours dangereuse, ce qui conduisait ses producteurs à mentionner sur les notices d’une façon précise la masse de poudre à utiliser en fonction de la distance du sujet à photographier et de l’ouverture de l’objectif de l’appareil. En 1925, un scientifique allemand, le docteur Paul Vierkötter – invente la première ampoule flash électrique, la quelle invention fût améliorée et brevetée par un son compatriote, Johannes Ostermeyer, le principe de cette invention consiste en la mise d’un fil de magnésium dans une ampoule de verre pour réduire les risques engendraient par l’éclair, mais cela n’a pas empêché l’existence de quelques explosions projetant des éclats de verre dans la zone de prise. La production des ampoules flash (ampoules Sashalite) a eu lieu en 1927 par la firme Anglaise « General Electric » pour la première fois. Ces ampoules, à usage unique, produisaient un éclair à partir de la combustion instantanée d'un agglomérat de feuilles et de fil très fin d'aluminium, déclenchée par l'énergie d'une simple batterie. Ces ampoules flash ont le mérite de remplacer avantageusement les dangereux équipements au magnésium. Durant la seconde guerre mondiale, Le flash électronique a été inventé, le principe est de produire un éclair en faisant traverser une ampoule contenant un gaz électroluminescent par un fort courant électrique. Avec la miniaturisation des transistors et des thyristors et grâce aux travaux du physicien français Marcel Laporte qui invente, en 1935, le tube éclair à usage multiple, le flash moderne, au xénon, piloté électroniquement et réutilisable à l’infini se développe et au fil du temps et essentiellement au milieu des années 1960, devient accessible au grand publique. Toutefois et entre 1960 et 1970, et malgré l’existence des flashes électroniques, les ampoules flash traditionnelles continuent à être utilisées avec la plupart des appareils photographiques bon marché, qui, utilisaient des systèmes à flash multiples dit aussi flashcubes jetables comportant 4 ampoules à usage unique. Aujourd'hui, les appareils photographiques modernes sont équipés de flashs électroniques intégrés ou externes, y compris les appareils jetables. Bibliographie: science et vie, wikipedea, vieilalbum, google images, … |
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